.Les couches lavables, après un bon mois d’utilisation : ça roule. Et même Chantal, la nounou, les a adoptées et trouve le principe très bien (et la pratique aussi!)
Voilà comment je m’organise sur les grandes lignes :
Le change :Je change Junon sûrement plus souvent qu’avec des jetables car… 2 heures de pipi dans une couche en coton : c’est très lourd et ça sent pas très bon ! J’utilise en moyenne 7 couches par 24h. Je la change environ une demi-heure après chaque tétée et après chaque « splatch de selle » ! Quand je dis que ça ne sent pas très bon, c'est une fois la couche ouverte. Car sinon ça ne sent rien !
Le stockage des couches sales :C’est très simple :
- les couches seulement mouillées sont mises dans la machine directement et attendent la prochaine lessive.
- Les couches avec des selles sont pré-lavées avec l’eau du bain de la veille et stockées dans un seau avec une eau de bain aussi (donc savonneuse) à laquelle je rajoute quelques gouttes d’HS de Tea tree.
Je lave tout. Même la feuille en papier quand elle n’est que mouillée.
Le roulement des couches :Ça ne chaume pas. Je fais une machine tous les 3 jours. Et si j’en saute une, le rythme de couches s’effondre ! Ainsi je suis toujours parvenue à avoir suffisamment de couches propres et sèches pour les jolies fesses de Junon.
Les fesses rouges :Après une nuit entière (21h-9h) dans une même couche : la couche ne sent vraiment pas bon du tout. Et il arrive que Junon ait des petits boutons rouges ou des petites irritations rouges qui n’ont vraiment pas l’air de la gêner. Alors quand ça arrive je masse vraiment bien avec du Liniment et je lui sèche vraiment bien les fesses après le bain. Parfois je lui mets une jetable pour la nuit… mais ça ne change pas vraiment. Les rougeurs passent au bout d’une demi-journée.
J’ai remarqué aussi qu’elle était parfois irritée dans le haut des cuisses, à l’endroit où le bord de la couche frotte avec la cuisse. La couche en coton est quand même plus rigide et épaisse que la couche jetable et comme les bébés gigotent énergiquement en permanence les jambes, couchés sur le dos, le frottement irrite les cuisses. Mais de la même façon, cela ne la gène pas. Je fais attention à bien mettre la couche.
Le soin des fesses :J’utilise donc du liniment tout le temps. Que je fais moi-même et j’ai aussi un bouteille stabilisée récupérée chez belle-maman. Et je me suis fait plaisir en achetant des lingettes lavables en chanvre. J’en ai acheté une quinzaine qui participe au roulement des lavages. Et oui, on nettoie les fesses de Junon avec du chanvre ! Le liniment, avec l’huile, laisse une trace un peu foncée sur les lingettes après le lavage, mais c’est un détail !
J’ai acheté une bouteille de liniment à la nourrisse pour qu’elle fasse de même. Et elle s’en sert avec du papier toilette. Ce que je fais en déplacement.
En déplacement :- En déplacement pour quelques heures : Elle garde sa lavable sur elle. Et pour éviter de trop porter, j’ai une jetable dans mon sac à main avec un sac plastique. Mais je m’arrange pour être rentrée à la maison pour la changer quand le déplacement dure moins de 2 heures.
- Quand je pars plus d’une demi-journée avec Junon : je passe au mode jetable. Par simplicité, je n’ai pas envi de me trimbaler un sac de couches dans le métro ! Déjà que je porte la miss en écharpe, ça ferait bcp.
- Et quand on part plusieurs jours, il faut pouvoir les laver et les sécher ce qui n’est pas évident. Donc mode jetable aussi.
- Chez la nourrice : je lui laisse le sac pour mettre les couches une fois qu’elles sont utilisées. Ça marche très bien.
Voilà, je pense avoir fait le tour de mon expérience au jour le jour avec les lavables. Rien de sorcier, faut juste les acquérir et se rappeler qu’un bébé produit de la naissance à l'âge de la propreté plus
d'une tonne de déchets, soit l’utilisation de
4500 couches ce qui représente une poubelle du volume de sa chambre (
35m3)…
J’ajouterai aussi que malgré les lavages, les couches lavables comparées aux jetables consomment :
- 3,5 fois moins d'énergie
- 2,3 fois moins d'eau
- 8,3 fois moins de matières premières non renouvelables
- 90 fois moins de matières premières renouvelables.
N’hésitez à me poser des questions si vous en avez je peux peut-être y répondre
ou à me faire découvrir une astuce… je suis preneuse !